Des citoyens brésiliens ont manifesté dimanche à New York contre la présence du président de leur pays, le radical de gauche Luiz Inácio Lula da Silva, le qualifiant de “voleur” et de “communiste”.
Les manifestants – scandant « Lula, voleur, ta place est en prison » – ont dénigré le président comme un « communiste », « salaud » et « alcoolique », lui suggérant de « s’en aller ». [back] à Cuba » en réponse à la présence de Lula à La Havane pour un sommet avec les dirigeants communistes ce week-end. Durant son séjour, Lula a défendu le régime communiste de Castro et a critiqué les États-Unis pour leur prétendu « embargo » : en réalité, le régime de Castro a sévèrement limites l’accès de ses citoyens aux produits cubains.
« L’ivrogne est là ! On entend des femmes crier lors de la manifestation à New York.
“Comment ça va à Cuba ?” un autre a crié alors que la sécurité de Lula l’escortait :
🇷 | ATTENTION : Lula est surpris en train de quitter un hôtel de luxe à Manhattan, New York, este Domingo.
Les manifestants criaient : « Lula le ladrón, ta place est la prison » (…) « vete para Cuba ». pic.twitter.com/nzQgSWu1yw
– Alerte mondiale (@AlertaMundial2) 17 septembre 2023
Lula est à New York pour assister cette semaine à la 78e session de l’Assemblée générale des Nations Unies. Avant son arrivée, le président de la gauche radicale s’est rendu à La Havane pour participer au sommet « G77+Chine » qui a eu lieu les 15 et 16 septembre.
Militants internationaux des droits de l’homme condamné l’événement comme un « sommet de l’immoralité » en réponse à la liste des invités, qui comprenait des dirigeants, des dictateurs et des représentants démocratiquement élus de 134 pays qui ont choisi de légitimer le pays hôte, Cuba, par leur présence. Le régime communiste de Castro est un violateur en série des droits de l’homme qui a conduit Cuba à la ruine et soumis ses citoyens à des conditions de vie inhumaines pendant plus de soixante ans.
Les trois dictateurs socialistes et/ou communistes d’Amérique latine ont assisté au sommet : Nicolas Maduro du Venezuela, Daniel Ortega du Nicaragua et Miguel Díaz-Canel de Cuba.
Lors de son discours au sommet du G77+Chine samedi, Lula – un célèbre socialiste pro-chinois intransigeant – critiqué Le prétendu « embargo » américain sur Cuba, qualifié de « forme d’étouffement ». Lula a également exprimé sa désapprobation de l’inclusion de Cuba sur la liste américaine des États soutenant le terrorisme, malgré les liens du régime castriste avec l’Iran, le Hezbollah, les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) et d’autres acteurs néfastes.

Le président brésilien Luis Inacio Lula da Silva prononce un discours lors du sommet G77+Chine au Palais des Congrès de La Havane le 16 septembre 2023 (YAMIL LAGE/AFP via Getty Images).
« Cuba défend une gouvernance mondiale plus juste. Et aujourd’hui encore, il est victime d’un embargo économique illégal », a déclaré samedi Lula. « Le Brésil est opposé à toute mesure coercitive unilatérale. Nous rejetons l’inclusion de Cuba dans la liste des États qui parrainent le terrorisme. »
Les États Unis inclus Cuba a été inscrite sur la liste des États soutenant le terrorisme en janvier 2021, sous l’administration de l’ancien président Donald Trump, en raison des liens étroits du régime castriste avec les organisations terroristes du monde entier.
Selon le régime castriste, Lula détenu une rencontre privée avec Díaz-Canel à La Havane, où Lula a souligné « l’importance » que Cuba a pour lui. Lula aussi aurait a fait une « visite personnelle » au véritable dictateur de Cuba et récemment à la retraite celui de Raúl Castro, quatre-vingt-dix ans, ce qui ne faisait pas partie de son agenda officiel.
Lula a quitté La Havane et est arrivé à New York samedi soir pour assister à l’Assemblée générale des Nations Unies cette semaine, en séjournant au luxueux Lotte New York Palace à Manhattan, où le groupe de manifestants s’est rassemblé pour soutenir les chants contre lui.
Les médias brésiliens locaux l’ont fait signalé qui, sur la base d’informations accessibles au public provenant du site Web sur la transparence du gouvernement brésilien, le gouvernement brésilien a dépensé 7,5 millions de réals brésiliens (1,5 million de dollars) provenant de l’argent des contribuables brésiliens pour couvrir les dépenses de Lula et de sa délégation pendant leur séjour à New York, somme payée d’avance en juillet.
Lula, qui a été président du Brésil entre 2003 et 2010, a entamé son troisième mandat présidentiel en janvier après avoir battu de peu l’ancien président conservateur Jair Bolsonaro aux élections de 2022.
En 2019, c’était condamné à plus de vingt ans de prison pour de multiples accusations de corruption qui auraient eu lieu au cours de ses deux premiers mandats présidentiels. Les autorités policières ont découvert son implication dans des affaires de corruption dans le cadre d’une vaste enquête nationale connue sous le nom de Opération Lava Jato (« Opération Lave-Auto »).
La plus haute juridiction nationale, le Tribunal fédéral suprême (STF), inversé sa condamnation pour des raisons de procédure, permettant à Lula de se présenter aux élections de 2022. La décision du STF n’a contesté aucune des preuves contre Lula ni les appels confirmant la condamnation initiale.
Lula est programmé il rencontrera le président Joe Biden mercredi, marquant la deuxième rencontre des deux présidents cette année ; Biden a reçu Lula à la Maison Blanche en février.

Le président américain Joe Biden (à droite) et le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva (à gauche) se rendent au Bureau ovale avant une réunion bilatérale à la Maison Blanche le 10 février 2023 à Washington, DC. (Photo par Anna Moneymaker/Getty Images)
Selon la Maison BlancheLula et Biden participeront tous deux à un événement avec des dirigeants syndicaux américains et brésiliens pour « souligner le rôle central et fondamental que jouent les travailleurs dans la construction d’un monde durable, démocratique, équitable et pacifique ».
Christian K. Caruzo est un écrivain vénézuélien qui documente la vie sous le socialisme. Vous pouvez le suivre sur Twitter Ici.